Paracha Nitsavim

Comme toutes les semaines, retrouvez la Newsletter du Beth Hamidrash. Au sommaire, une halakha et un mot sur la Paracha de la semaine Nitsavim.

Le coin de la Halakha

Par notre Hazan Michael Dayan, d’après le livre Makor Neeman

Les lois du Gomel

Prenons le cas d’une personne voyageant tous les jours de la semaine, pour des raisons professionnelles par exemple, d’une ville à l’autre et qui remplit les conditions du temps de voyage minimal pour pouvoir réciter le gomel (72 minutes) en dehors de la ville.

Question :
Quand cette personne fera t elle le gomel ?

Réponse :
Elle le récitera une fois par semaine le chabbat matin à la synagogue devant le sefer torah, en présence de dix hommes dont deux rabbins de préférence parmi les dix personnes. Une personne peut acquitter d’autres personnes du gomel à condition que ces derniers pensent eux aussi à s’acquitter.

Question :
La personne qui récite le Gomel aura-t-elle le droit de changer le mot de la berah’a « cheguemalani » en cheguemalanou » (du singulier au pluriel) ?

Réponse :
Oui, elle en aura le droit.

Le mot de la Paracha

Par Rav Raphael Baubot

La paracha de Nitsavim est toujours lue avant Roch Hachana. Elle nous rapporte :

 « Or, il pourrait se trouver parmi vous un homme ou une femme, une famille, une tribu, dont l’esprit, se détourne aujourd’hui de l’Éternel, notre Dieu, […] cet homme se donnerait de l’assurance dans le secret de son cœur, en disant: « tout se passera bien pour moi, tout en suivant les passions de mon cœur« . […] L’Éternel ne consentira jamais à lui pardonner ! Oui, alors, la colère de l’Éternel et son indignation s’enflammeront contre cet homme, et toutes les malédictions consignées dans ce livre s’abattront sur lui, et le Seigneur effacera son nom de dessous le ciel. » 
La Thora nous avertit de la gravité de celui qui n’a pas peur du jugement. Au-delà de la gravité de la faute, c’est un affront supplémentaire de se désintéresser du jugement, comme si rien ne peut nous atteindre.
Le paradoxe de Roch Hachana est de ressentir, d’une part la peur du jugement et  d’autre part de la simha (de la joie).
La peur du jugement car se décide ce jour, pour toute l’année et quelquefois pour plusieurs années, tout ce que l’on va recevoir au niveau matériel (santé, enfants, réussite, chalom, etc) et au niveau spirituel.
La simha, car nous avons une confiance totale en HACHEM et en Sa miséricorde.  Comme un jeune enfant a une confiance totale en la bienveillance et l’amour de sa mère.
Pour bénéficier d’un « bon jugement », nos sages nous donnent plusieurs conseils et notamment de prendre sur soi une étude quotidienne de moussar (morale) et de travailler à éradiquer la mah’loket (disputes et dissensions) en fixant une étude quotidienne des lois de lachone hara.
Que nous soyons tous écrits dans le livre de la vie  et que la paix et la Thora résident dans nos foyers et nos communautés.
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